Tout a commencé un mardi ensoleillé de novembre, aux Etats-Unis d’Amérique. Tout sourire et fraichement débarqué de France, me voilà fin prêt à fouler le bitume New-Yorkais.

Vincent Bottesi, moi, le jeune créateur dont la griffe commence à égratigner, j’ai surfé sur mon « vent en poupe » et il m’a emmené au centre de la grosse pomme, là où le « tout-est-possible » en a propulsé plus d’un ! Ma mission : présenter la marque et le style Bottesi aux Américain(e)s, leur faire découvrir mon univers et mes collections.

Comme le chantait si bien Sinatra, If I can make it there I’ll make it anywhere, it’s up to you New York New York, si ça marche à New York, ça marchera de partout ! On peut alors dire que ma rencontre avec le public (féminin) New Yorkais s’est déroulée sous les meilleurs auspices. Et des belles rencontres, il y en a eu. Mes souliers de dame ont joué les prolongations de la Fashion Week et ont investi quelques haut-lieux de la mode : bureaux des grands magazines de mode, ou cafés tendance de Manhattan, j’y étais et pour mon plus grand plaisir. Journalistes, bloggeuses influentes, et personal shopp(euses), pour elles j’ai ouvert mes boites …Contenant mes nouvelles créations pour le printemps/été 2014.. C’était un peu émouvant, une « première » pour elles comme pour moi…et, à l’aune de mon talon courbé, le courant est passé… Les questions ont fusé au milieu des « waouh » enjoués (cris de joie de la femme qui sommeille – si peu – derrière la journaliste, quand elle découvre une paire de chaussures tout en luxe et en couleur), je répondais à chacune, racontant mon parcours et l’histoire de mes collections, pour mettre un peu de réalité dans ces moments de pure convoitise !

Is New York in love with Bottesi ? Je ne suis pas si modeste – dit-on – mais oui, quelques petites étincelles ont éclairé les conversations. Je crois pouvoir dire que « Nouvelle Vague » nom de ma collection printemps/été 2014, se fond très bien dans votre paysage, mesdames les modeuses New-Yorkaises : des formes aux couleurs, chacune a eu son coup de cœur ! Noël en avance, je suis reparti avec la hotte de Santa Claus pleine de compliments. Et une certitude : si Carrie Bradshaw existait, c’est sûr, je serais à ses pieds.

PS : Je cours toujours après Lady Gaga, mes chaussures aux pieds et ses chaussures à la main ! Elle venait chanter, je voulais la chausser, nous nous sommes manqués…